Monday, July 31, 2006
Tuesday, July 25, 2006
Thursday, July 20, 2006
Mailing pain
Il ferma les yeux, comme pour éviter de ressentir, encore une fois, la douleur, lointaine mais amère, de ces quelques mots, posés en prose, laissés à la hâte su sa messagerie. Il serra les poings, maudit la distance, qui les séparait tous les deux, si proches mais pourtant si loins, si loins et si proches pourtant...Et sur la touche "Supprimer" il pressa son doigt. Pardon. Moi aussi je t'ai aimée.
Thursday, July 13, 2006
Lovesick
Alongée les yeux bandés
L'odeur du sang envahit mon être
Cette couleur foncée
Sur mes doigts n'aurait jamais dûe être.
Ce petit jeu malsain
Une bien triste fin aura eu
Car c'est sur mon sein
Que tout ce sang tu as bu.
A présent seule abandonnée
Je me sens fragile
Vais-je me transformer en statue d'argile?
Pour l'éternité?
Reviens me chercher
Toi que j'ai tant aimé
Reviens me chercher...
Paranoïa
Ca fait bizarre de se retrouver seule...Quand même vos amis les plus fidèles ne recherchent plus votre compagnie et quand votre raison de vivre est partie s'éclater à l'autre bout du monde, au pays des monceaux de chaire en bikini, sans trop se soucier de vous!! *renifle*C'est dans ces moments-là que l'on s'aperçoit que : soit que la solitude rend cinglé (d'où l'extrême cinglitude des ermites) , soit que l'homme est bel et bien un animal à l'instinct grégaire fortement développé (d'où, encore une fois, l'extrême cinglitude de ces chers ermites) soit que je suis complètement ratatinée du cerveau...^^'
Wednesday, July 12, 2006
And this night, I dream of you
Cette douleur sourde dans ma tête, Qui me martyrisait au point de me faire perdre connaissance... Et mes doigts gelés, Que même mon souffle ne parvenait plus à réchauffer... Et mon corps qui semblait si lourd. J'avais besoin de secours. Mais l'amour vient Quand on ne l'attend pas. Et cette nuit, Je m'endormis en pensant à lui... *from Bloodlust to Empereur, in memories of the past time, and Gothcat's forum*
Forbidden love
Ta robe noire sur moi
Ton odeur dans mon coeur
Ton image dans ma tête
Et me voilà rampante...
Ecroulée sur le sol
Tulle noir masquant la nudité,
Amère
La tienne obsédante,
Collé à ma chaire.
Mes mains sur tes seins
Ongles foncés sur peau veloutée
Noir sur blanc
La Vérité, claire comme le cristal
De ton lustre qui balance
Douce transe...
Je suis, retombée dans les affres de l'amour souverain.
T'avoir trahie, avoir perdu ta confiance,
A été pour moi la pire des souffrance.
Allongée sur le sol, cheveux déployés
Je t'imagine dans mon bustier
Princesse de porcelaine
Je rêve de ta bouche,
De tes pleurs que je sècherai
Lorsqu'il partira,
Je prendrai soin de toi...
Priest
Voilà trop longtemps qu'elle repose dans son refuge éternel...Allongée sous le Chêne Sacré qui la fit jadis basculer dans l'Autre Monde. Tous deux ont partagé leur essence vitale. Elle lui a offert sa vie en mêlant son propre sang à la sève du Grand Arbre. C'est ainsi qu'elle les a quitté, eux, ses frères, les siens...abandonnant son peuple à un destin incertain...Depuis trop longtemps déjà la nature a repris ses droits sur son doux corps; et ne forme plus qu'un avec elle. Le lierre s'est déjà enroulé autour de son ventre céleste et les fleurs de lune poussent entre ses longs doigts gracieux. Il y a trop longtemps...Tous ont oublié l'endroit de la Clairière Sacrée où elle repose avec son amant végétal. Tous pensent qu'elle ne reviendra plus...IL y a trop longtemps...la plupart ont même oublié jusqu'à son existence. Tous, sauf moi...Et à l'aube de ce monde qui vascille, je m'en vais la réveiller...
*encore un eesai pour les cartes Magic, sans le dessin bien sûr! ^^*
Monday, July 10, 2006
Maître du silence, gardien du Temple des Secrets
De grosses gouttes de pluie vinrent s'écraser lourdement contre le sol de bois. Certaines résonnèrent en tombant sur le toit et d'autre glissèrent sur les feuilles du Grand Arbre, le tout produisant une mélodie apaisante.
On sentait l'odeur du sol mouillé. La Terre revivait. A ses pieds, une jeune pousse verte éclôt, grandissant de plus en plus, s'enroulant autours de sa cheville nue. Un véritable sourire se forma alors sur ses lèvres : le Lotus Sacré venait de renaître!
*j'avais réalisé ce texte et son illustration pour les envoyer aux éditions des cartes Magic, the Gathering, qui proposaient, il y a déjà quelques temps, d'éditer les carte réalisées par des amateurs...mais voilà, le temps est passé, et la lettre est restée chez moi, dans un tiroir, je viens de la retrouver.*
Saturday, July 08, 2006
Thursday, July 06, 2006
Hunter
Ne plus se reconnaître
Le matin, dans la glace
Et le soir, au coucher.
Pourtant, se sentir à sa place,
Et de couleur, s'habiller
Le noir, petit à petit, abandonner...
Sourire
Se laisser vivre
Aimer les rayons du soleil
Caressant le visage blême
Aux lèvres vermeilles
Savoir que c'est parce que l'on aime
Et le soir, le Démon Familier,
S'en aller chasser!
Quand l'amour est mort...
Il m'a répété tout en versant des larmes : " Je t'aime encore...je ne peux concevoir le fait de ne plus te voir...ça ne m'étais jamais arrivé auparavant..je n'ai jamais aimé personne autant que toi..."
J'aurais dû être émue, tant pour ses paroles que pour le spectacle de ses yeux humides et rougis, ou alors tout du moins éprouver quelque pitié...
Mais non, rien de tout cela, je trouvais son attitude passablement méprisable, il se comportait comme un ver se traînant, suppliant, à mes pieds.
Je restai froide, distante, le regardant renifler, le visage larmoyant, avec dédain, presque dégoûtée par tout ce cinéma puéril
Je le laissai se calmer, méprisant les regards intrigués des étudiants qui passaient dans le couloir; puis je m'en allai.
Et dire que je me délectais presque de ses larmes.
Me trouvez-vous méchante?
Je lui ai déjà brisé le coeur...que puis-je faire d'autre encore afin qu'il cesse de m'aimer?
*Qu'est-ce que tu veux darling...quand l'amour est mort...*
Tu ne liras sans doute jamais ce post, mais cela vaut sans doute mieux, peut-être est-ce une preuve de ma lâcheté? Who knows? I'm confused...
De joies en déceptions, je me laisse traîner par la vie, dans les tréfonds de la mélancolie
"Tu m'obéirais si je t'interdisais de la revoir?
Elle pouffa en guise de réponse.
_ Tu vois! Alors ne me pose plus cette question, tu vois bien que c'est inutile. Ne me demande plus si ça ne me fait rien, ne me demande plus si je suis jalouse.
_ Non, mais si tu me le demandais, je la fréquenterais moins souvent. Je t'ai connue avant elle, et ça, c'est ce qui compte, tu restera toujours la première en tout pour moi, ma meilleure amie. Tu compte plus qu'elle à mes yeux...
C'était exagéré, beaucoup trop même, il y a des moments où la réalité que l'on s'était toujours efforcé de ne pas regarder vous éclate à la face telle un vase de verre qui viendrait se briser en millions de morceaux tranchants sur la douce peau de votre visage...Et pourtant, ce mensonge, j'avais tout donné pour le croire, pour ne pas le voir...juste encore une fois, fermer les yeux sur cette réalité si dure.
_ Ne dis pas ça...tu sais très bien que c'est faux!..."
Le silence se heurta à mes dernières paroles, désespérées, qui résonnaient comme un appel au secours. J'aurais voulu lui crier : "Dis non! Dis-moi qu'il n'y aura toujours que moi dans ton coeur!"
Mais non, elle n'avait pas protesté.
C'était la fin.
Elle s'éloignait.
Elle m'abandonnait.
*en souvenir de notre complex trio amoureux*
...trois...il fallait une perdante...et tu l'a choisie, alors...ne reviens pas s'il te plaît...parceque, moi, j'ai mal...
Tuesday, July 04, 2006
Breathless
Allongée sans plus aucune volonté
Je laisse les heures défiler
D'ennui et de lassitude teintées.
La couleur passée
D'un après-midi manqué
Vient à mon oreille fredonner
La valse des regrets enchantés.
Cherchant en vain
Dans les frasques de ma mémoire étalée
Des bribes de contines et récits inachevés.
Rien de plus, rien de moins,
Je suis morte pour tuer le temps...















